il me vient trop souvent ce mot : consterné,
mais cette histoire d'amendement voté a l'insu de leur plein gré par les députés serait digne des pieds nickelés s'il ne révelait au public des aspects plus que gênants du fonctionnement de notre institution majeure l'assemblée nationale",d'un bricolage teinté d'amateurisme coupable
ainsi barbara pompili ose dire sur France info que le vote du budget est complexe et que l'on ne s'y retrouve pas toujours ,gênant... pour une député censée être responsable de son vote. a quoi cela sert un député qui ne comprend pas le fonctionnement et qui ne sait pas ce qu'il vote
en fait,ce vote est révélateur d'un système qui fait de l'abattage et fait voter a la chaîne des décisions sans que les députés ne sachent ce qu'ils votent au prétexte qu'ils seraient de la majorité : triste ou consternant
les députés avouent donc piteusement qu'ils votent sans savoir, n'importe quoi.
au lendemain de ce vote ultra médiatisé ,la machine arrière provoque un deuxième vote et là c'est avec bonheur que nous découvrons qu'il y avait quand même 58 ou 60 députés sur l'hemicyle ... le nombre réel de députés est de 577 ,il y avait donc 10 % d'entre eux cela rassure ...
quand je pense que le conseil municipal de janvry ne peut se réunir s'il y a moins de 50 % des conseillers municipaux ....
c'est vrai qu'a coté du budget de la nation ,l'engagement des dépenses de janvry pour l'achat de panneaux routiers ...
alors bravo au groupe total pour ce coup d’éclat médiatique ,ils ont du sauté de joie au vote du premier en se disant que nos élus étaient des imbéciles roulables dans la farine par fainéantise,
ce deuxième vote met en lumière le manque de sérieux des députés ,la puissance des lobbys et un fonctionnement si peu transparent qu'il est la chronique annoncée de ce type de ...vautrage
des amendements dont la présentation est faite par numéro plutot que par objet conduit a une belle opacité confortable ,
des élus habitués a voter comme des veaux ,
des lobbys qui connaissent trop bien la nonchalance des élus
et voilà de quoi nourrir l'antiparlementarisme