c'est quand même étonnant ,il y a deux ans quand nous avions une réaction quasi instinctive face a l'obligation d'implanter des compteurs linky ,on nous a regardé comme des extraterrestres ,
au sein même du conseil municipal les avis étaient partagés ,le president de l'union des maires de l'Essonne, aujourdhui sénateur, s'est précipité a organiser une reunion avec enedis pour rassurer les élus et expliquer qu'il y avait des gens irresponsables,
bref on pouvait douter, avec néanmoins deux certitudes : ces compteurs couteraient chers aux usagers et feraient faire des économies a enedis ,par ailleurs c'étaient nos libertés individuelles qui étaient bafouées
et puis à peu à peu ,le refus a augmenté en fréquence et tout est venu du citoyen ,associations ,personnalités, de plus en plus de gens ont froncé les sourcils et posé des questions
après nos délibérations, j'en ai tiré un arrêté permettant aux habitants de janvry de décider ou non de l'installation, malgré avoir transmis cet arrêté a enedis,les installateurs sous traitants sont comme des guêpes et tentent par tous les moyens de forcer la main ,payés a la prestation par notre fée électrique
en fait, les élus des communes commencent a être gênés de la pression de leurs habitants et se demandent ,comme pour la réforme des rythmes scolaires ,si la soumission qu'ils affichent ait bien raisonnable
a la communauté de communes depuis des mois ,cela balance d'un pied sur l'autre, passablement gêné ,enfin pas gêné de ne pas respecter l'avis ferme de certaines communes comme janvry
après différents organismes dont la cour des comptes qui confirme ce que nous disions il y a deux ans ,voilà qu'au sénat une sénatrice agit
Une sénatrice propose de modifier la loi pour permettre aux usagers le souhaitant de refuser l'installation d'un compteur Linky. Plusieurs communes continuent de s'opposer au déploiement des appareils sur leur territoire.
Nouvel épisode dans le feuilleton Linky. Ces derniers mois, plusieurs communes de la région Nouvelle-Aquitaine, parmi lesquelles Marmande, Bayonne ou encore Saint-Macaire ont demandé que les habitants refusant l'installation par Enedis, anciennement ERDF, d'un compteur intelligent Linky puissent s'y opposer. À la suite de ces prises de position, Florence Lassarade, sénatrice de la Gironde, a déposé deux amendements dans le cadre de l'examen du projet de loi sur le règlement général de la protection des données personnelle. Ils doivent être examinés ce mercredi au Sénat. L'élue girondine souhaite faire modifier une partie du Code de l'énergie pour que les personnes le souhaitant puissent refuser la pose d'un compteur Linky
«Je suis membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), et j'ai assisté à la commission de l'Assemblé sur les enjeux, économiques et sociétaux, des compteurs Linky et Gazpar», indique la parlementaire. «Ainsi, j'ai pu entendre tous les protagonistes, que ce soit les représentants des personnes électrosensibles, le président du directoire d'Enedis (Philippe Monloubou, NDLR), mais aussi des député(e)s», poursuit-elle. Florence Lassarade est par ailleurs élue au conseil municipal de Saint-Macaire, aux côtés du militant antinucléaire et anti-Linki Stéphane Lhomme. «Je n'ai pas toujours voté ses propositions, je ne suis pas de dogme», précise la sénatrice.
Une question de liberté individuelle
Florence Lassarade ne goûte pas toutes les attaques du militant contre le compteur Linky. En revanche, elle estime «qu'on ne peut pas installer de manière autoritaire les compteurs chez des personnes qui ne le désirent pas», explique-t-elle. À l'heure où le débat sur la protection des données personnelles est plus que jamais d'actualité, «il faut être attentif», prévient la parlementaire. «Ces compteurs permettront une analyse fine de vos habitudes énergétiques. Il faut donner la possibilité aux gens de s'y opposer, c'est une question de liberté individuelle», explique-t-elle. «Je suis pour l'apaisement, les usagers doivent être considérés, après tout, ce sont eux qui payent», conclut l'élue. Le financement du déploiement des appareils est notamment l'un des points qui cristallisent la grogne. Pourtant, si un compteur coûte 130 euros, pose comprise, ce coût est supporté par Enedis, qui en retour ne répercute pas cette somme sur les factures mais rentabilisera cet investissement sur 20 ans. En revanche, les économies réalisées par Enedis ne viendront pas, à terme, diminuer la facture des consommateurs.
Pour rappel, en février dernier, le rapport annuel de la Cour des Comptes avait souligné plusieurs inconvénients dans l'installation des nouveaux compteurs. Le document évoquait entre autres un «dispositif coûteux pour le consommateur mais avantageux pour Enedis». Le 8 mars dernier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a lancé une pétition pour dénoncer le financement des appareils, entièrement aux frais des usagers. Aussi, jointe par le Figaro, la commune de Bayonne a indiqué qu'à la suite d'une lettre du maire Jean-René Etchegaray compilant les refus d'installation de près de 401 bayonnais, «Enedis s'est engagée à ne pas poser les compteurs chez [ces] habitants».
rappel de l'arrêté municipal de janvry
ARRETE MUNICIPAL
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment les articles L2212-1 et
L2212-2
Au regard des différentes délibérations du conseil municipal de Janvry en date du : 2 mars 2016, du 28 juin 2016 et du 26 juin 2017 concernant l’installation des compteurs Linki,
Considérant les pouvoirs de police conférés au maire sur le territoire de la commune,
Considérant les inquiétudes exprimées par de nombreux habitants,
Considérant que les compteurs électriques sont propriété de la collectivité,
Considérant que les compteurs électriques sont implantés dans le périmètre de propriétés privées, quand bien même ils seraient accessibles de la rue,
Considérant les risques de troubles à l’ordre public,
Christian SCHOETTL, maire de Janvry
ARTICLE 1 : interdit à tout agent d’Enedis ou ses sous traitants, de changer les compteurs existants au bénéfice de l’installation de compteurs Linky, sans l’accord écrit de l’usager concerné, qu’il devra présenter en mairie avant tout intervention.
ARTICLE 2 : Le présent arrêté sera publié et affiché conformément à la réglementation en vigueur dans la commune de Janvry.
ARTICLE 3 : La police municipale et la gendarmerie Nationale sont chargés d’intervenir
et de mettre en application le présent arrêté.
Fait à Janvry,
Le 25 janvier 2018
Le maire, Christian SCHOETTL