madame la préfète la main sur le stylo doit se demander en toute conscience si l'arrêté de fusion entre le sictom et le siredom qu'elle est censée signer est conforme a l'éthique,au bon sens et a la morale certes ce ne sont pas des valeurs juridiques mais chacun d'entre nous doit avoir en tête le bien public
les manœuvres de Xavier dugoin auront donc porté leurs fruits et je dois vous avouer que cela interpelle toute ma conception de mon engagement a l'égard de la vie public : comment quand une collectivité est gérée avec une telle transparence , de tels résultats ,un tel engagement de tous, peut elle être dissoute au bénéfice de gens condamnés précédemment pour leur gestion ?
j'ai commis des erreurs
j'ai toujours trouvé inutile de m'entourer des 12 ou 14' vice présidents que m'autorisait la loi et qui aurait été chacun au sein de leurs collectivités au prix de leur indemnité de fervents défenseurs de notre syndicat,des dizaines de milliers d'euros d'économisés chaque année mais moins de personnes attachés a conserver la collectivité ...
certes ,a peine ai je senti qu'un proche se vendait au meilleur prix j'aurais du le sanctionner et lui retirer ses délégations plutôt de le voir trahir notre assemblée jusqu'"a la nausée...judas est une histoire qui dure depuis deux mille ans ,j'ai toujours encaissé que l'on me trahisse mais pas la collectivité ,cela je ne le pardonnerai jamais
je crois a un autre monde ,je préfère ma crédulité et ma confiance en l'humanité au cynisme
hier soir avec beaucoup de gentillesse voir de tendresse ,les délégués m'ont applaudi ,c'est ce "job" en commun loin des clivages politiques ,des ambitions personnelles qu'ils applaudissaient car pendant 15 ans nous avons touché du doigt que c'était possible
nos concitoyens ne sont pas informés de tout cela ,un jour ils découvrent mais c'est trop tard ,les atteintes sont imperceptibles ,insidieuses ,il est même incongru devant les élus de rappeler les différentes condamnations des gens a qui ils confient l'argent public
voilà ce que j'aimerai écrire aux usagers ,aux électeurs des fossoyeurs d'une belle idée
Madame, Monsieur,
C’est sans doute le dernier édito que j’ai l’honneur de vous adresser puisque de « grands » élus contre l’avis de l’unanimité des élus de votre syndicat d’ordures ménagères ont décidé la fusion/disparition de notre structure pour la confier au SIREDOM qui ne fait pas la collecte des ordures ménagères.
Cette décision est justifiée par l’opportunité d’une baisse de la taxe, baisse qui aurait eu lieu de toute façon.
On est en droit de s’interroger sur les vraies raisons qui auront poussées des élus à confier vos impôts et la gestion de vos ordures ménagères à un syndicat présidé par un repris de justice ; qui a fait la une de la presse et a été condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d'intérêts.
Chacun place où il souhaite son sens de la morale et de l’éthique, je suis de ceux qui estiment que quelqu’un qui a été condamné de la sorte ne devrait pas pouvoir se voir confier un mandat électif. Je suis de ceux qui sont sidérés de constater que ceux qui sont informés de cette situation, continuent à lui confier les rênes des dépenses d’argent public.
Pour la collecte, durant deux ans, vous êtes assurés normalement que le service demeure ce qu’il est à ce jour, après, c’est l’inconnu…
Je tiens à saluer et à remercier très sincérement les délégués qui se sont succédés au sein du syndicat, ils nous ont permis de vivre des moments heureux, car nous avions le sentiment de travailler en pleine conscience et en pleine transparence à votre service. L’idée que la démocratie et le service de l’intérêt général c’était possible.
Le constat terrible que l’honnêteté, l’engagement, la sincérité, ne sont pas des incontournables.
Je tiens à saluer le personnel du SICTOM qui est remarquable et qui vit depuis des mois un cauchemar d’incertitudes quant à son avenir. J’éprouve une gêne personnelle à n’avoir pas su, pu, être à la hauteur de leur engagement personnel au service de la collectivité.
Je sais que ce petit mot sera peu lu ou considéré comme « politique », ce qui est à des années-lumière d’être le cas, je ne voulais pas que vous ne découvriez la situation au hasard et sans en connaitre la réalité.
Sachez que nous aurons travaillé à votre service en notre âme et conscience, loin de tout clivage politique et des intérêts personnels, et que ce fût un bonheur et un honneur.