mon frère m'expliquait ,il y a bien longtemps que lorsque les fonctionnaires de Bercy étaient opposés a une loi et qu'ils considéraient qu'elle n'était pas bonne ,les décrets d'application ne "sortaient" pas ,cela trainait a loisir ,en attente d'un nouveau ministre qui entendrait raison
pourquoi ai-je la sensation que nous assistons au même phénomène a propos de la réforme des rythmes scolaires ?
la commune de janvry a délibéré en explicitant que si un décret paraissait permettant le retour aux 4 jours ,elle souhaitait s'inscrire dans la démarche conformément aux engagements du président de la république
et puis ,on nous a dit ,il faudra auparavant prendre l'avis du conseil du conseil d'école
alors chez nous on a pris une délibération sous condition que le decret paraisse et nous avos sollicité le conseil d'école
sauf qu'on n'a pas voulu intégrer la decsion du conseil d'école au compte rendu et qu'il a fallu que je demande la réunion d'un consel d'école extraordinaire
sauf qu'une fois le conseil d'école extraordinaire réuni ,la seule déliberation possible non amendable était celle proposée par le dasen ,sollicitant une dérogation au décret actuel
sauf que l'on a essayé de m'expliquer que le conseil municipal ne pouvait délibérer avant la parution du decret ,et qu'il a fallu expliquer qu'une délibération prise sous condition de parution du decret était possible ,
sauf que l'on a essayé de m'expliquer que nous n'aurions pas du délibérer car si les conditions du décret ne nous plaisaient pas ...il a fallu donc expliquer que si c'était le cas ,le conseil municpal avait tout loisir d'annuler une délibération en cas de conditions inacceptables
alors là ,on a commencé a me demander si l'interet de l'enfant avait bien été pris en compte et cela, cela me fait monter l'adrénaline
ensuite tout en disant que l'on ignore le contenu du decret et qu'il est donc prématuré a 15 jours des vacances scolaires d'évoquer le sujet ,mais que de toutes façons celui ci exigera un consensus de toutes les parties
alors il a fallu expliquer qu'il y avait unanimité du conseil municipal et unanimité des parents d'eleves et des représentants de la commune ,et que les enseignants souhaitaient s'abstenir ,qu'il y avait donc unanimité et donc consensus
alors là,on nous a expliqué que l'abstention des enseignants ne signifiait pas consensus
alors là il a fallu expliquer que dans toute association, structure délibérante ,que seules les voix exprimées comptaient et qu'une abstention valait validation
alors là ,on nous a interrogé sur la consultation que la commune avait fait pour prendre sa décision
il a fallu expliquer deux ans de consultations auprès des parents au moment de la mise en place de la réforme et puis tout simplement le principe d'un mandat électif ,la légitimité a prendre des décisions de la part de citoyens désignés par le suffrage universel
enfin on nous a expliqué les obligations législatives de cette affaire
il a donc fallu rappeler que ce n'est pas une loi mais un decret ministériel initié par v peillon et que mr blanquer pouvait parfaitement annuler qu'il était donc inutile d'agiter le torchon legislatif
enfin on nous a expliqué qu'en réalité la délibération aurait du se prendre entre la parution du décret et le passage en cden soit donc a une date indéterminée qui change tous les jours et qui fleure bon le 14 juillet tellement cela sent le pétard mouillé
là il a fallu être pédagogue et serein et expliquer qu'a la veille des vacances pour un decret repoussé chaque jour ,il était ,peut être irresponsable de ne pas anticiper
on a fini par voter puisqu'on nous a expliqué qu'il n'y avait aucune réticence d'aucune sorte de la part de l'education nationale et que tout ceci ne servait qu'a nous éclairer ....
il y a eu donc un vote unanime pour demander une dérogation pour revenir a la semaine de 4 Jjours ....mais je me prépare a redemander un conseil d'école extraordinaire pour ne pas me voir opposer un probléme de délai par rapport a la parution du décret
le plus curieux après cette longue lithanie de parapluies et de précautions ,est que l'académie m'avait appelé trois jours avant pour me signifier qu'il n'y avait aucun souci a se faire
imaginez si l'appareil administratif était opposé a cette reforme de la réforme ce que cela aurait été