on m'alerte sur la loi en cours de vote sur la biodiversité ..en effet ,une poignée de députés voulant maitriser leur électorat mais n' y connaissant pas grand chose en faune sauvage ont eu une idée lumineuse , : tous les grands prédateurs ,fauves,ourss, loups mais aussi ...serpents détenus en captivité dans des parcs animaliers ,zoos etc devront être équipés d'une puCe électronique afin de pouvoir être géolocaliser en cas d'évasion
sur le fond on se dit pourquoi pas ?
sauf que vous essaierez de mettre une puce electronique et sa pile a un serpent et vous verrez que c'est plus facile de déposer un amendement que de réussir ,
sauf que cette loi imposerait d'équIper tous ces animaux et de devoir les endormir régulièrement pour changer les piles !
sauf que pour de nombreux prédateurs cette idée est un risque mortel
les professionnels vétérinaires sont affolés ,ils ont alerté sur l'impossibilié et les risques graves encourus ,l'amendement a disparu et est réapparu
L'AFVPZ est l'association francophone des vétérinaires de parcs zoologiques fait des bonds a juste titre
envoyons les auteurs de cet amendement fixer un collier gps a un serpent comme ils le préconisent
voici l'avis des vétérinaires spécialisés ,ce n'est bien entendu qu'un extrait,étonnant quand même que des élus qui ont tout juste un chie ou un chat n'enetnde pas la voix de la raison
Outre le coût d’une telle mesure (Balise Argos à partir de 3500€ sans le suivi annuel), la taille de ce dispositif n’est pas adaptée à tous les animaux et, il n’est évidemment pas possible d’endormir régulièrement les animaux pour changer la batterie de l’émetteur implanté/posé.
Cette mesure est absolument impossible à mettre en place sur des animaux de la faune sauvage en captivité, et est risquée pour l’animal aussi bien de par l’anesthésie annuelle répétée que par le port du dispositif pouvant occasionner blessures, stress voire décès.
Ainsi cela va à l’encontre du bien-être des animaux susvisés et est donc éthiquement discutable. Au regard de tous ces inconvénients, la mise en place de tels dispositifs ne doit pas être imposée par la législation et l’amendement N°673 portant sur l’Article 59 ter doit donc être supprimé.
Aujourd’hui deux systèmes de géolocalisation sont utilisés pour des programmes de suivis scientifiques de la faune sauvage :
- Collier avec balise Argos : inesthétique, dangereux si l’animal s’accroche quelque part
- Emetteur VHF implantable chirurgicalement : localisation de courte portée
Dans les deux cas, ces systèmes dépendent d’une batterie qu’il faudrait renouveler régulièrement à l’aide d’une anesthésie générale de l’animal. Cela est évidemment dangereux et met en danger la vie de l’animal à court terme.
Dans le cas d’un émetteur VHF, celui-ci est implanté ou changé par un acte chirurgical invasif nécessitant une anesthésie.
L’impact sur la santé animale est donc encore plus important.
La troisième option de géolocalisation est l’usage d’une puce de type GSM (en développement pour les chiens et chats domestiques). Elle est assortie d'un abonnement auprès d’un opérateur de téléphonie mobile. Cette technique nécessite le port par l’animal d’un collier dans lequel est intégrée la puce.
Le fonctionnement des modèles commercialisés ne permet pas l’implantation sous cutanée. Cela engendre donc nécessairement une fois encore des actes dangereux pour l’animal :
- la capture ou l'anesthésie générale de l’animal et tous les risques associés ;
- la pose d'un collier qui peut être source de blessure et de stress pour l’animal ;
- si la pose est faite par collage sur la peau, l'opération doit être renouvelée à chaque mue ;
- l'effet sur les animaux à long terme d’ondes électromagnétiques émises sur un collier proche de l'encéphale n’est à ce jour pas connu
- là encore la batterie est à renouveler régulièrement, et donc la capture ou l’anesthésie également.
Avec ce dispositif, la géolocalisation d’un animal échappé devient bien sûr impossible lorsqu’il n’y a pas de couverture du réseau de téléphonie mobile.
je vous invite a partager et a diffuser aupèrs de vos élus parlementaires