ces mots résonnent depuis mon enfance dans ma tête,,comme la misa criolla,aussi arriver de nuit a puno était une vraie émotion ,deviner les bords du lac grace aux lumières qui ourlent les rives
guetter l'aube pour "le" voir
ce ponton qui plonge vers le lac comme un appel a découvrir,comme le meilleur chemin vers le mystére
a 3800 mètres, l'air est magnifique ,la lumière magique, la faune s'approprie les lieux depuis que le monde est monde
Les "gens du lac" qu'ils vivent sur leurs ilots flottants ou sur les rives,ont crée une bulle poreuse a geométrie variable
,il y a la part de l'économique qui les conduit a jouer le jeu du tourisme et a ,peut être,se caricaturer eux mêmes et puis il y a une culture interne ancrée dans les eaux profondes qui ,elle ,échappe aux compromissions
la rame pour trainer les touristes ,le moteur pour les choses sérieuses
escale sur l'ile de taquilé,en naviguant vers elle ,on devine des iles flottantes habitées bien éloignées du "chemin des éléphants" des touristes ,sans doute,un choix de certains de moins céder aux compromissions,d'éviter le risque de mordre la ligne jaune de la perte d'identité
taquilé c'est d'abord un engagement physique ! pour faire la "grimpette" neccessaire a 3800 métres d'altitude
et c'est là que l'on mesure a quel point le corps commence a s'habituer a vivre a ces hauteurs
quitter a regret ces lieux par gout de trop peu de voyage, " a la japonaise", la promesse de revenir