ce feuilleton tiendra t il tout l'été ? pas sur !certains voudraient que j'accélère ! nous ne sommes que début aout ! et puis j'ai un roman a écrire !
En remontant l’avenue principale a double rang de tilleuls,une pizzeria chez "tony" d’où filtre une faible lumière ,
en fait une seule ampoule allumée,les pizzerias; c’est le mode de restauration le plus develloppé dans le monde ,c’était visiblemet fermé, mais esther était dans le déni ,il fallait trouver un havre ,une pause dans cette journée qu’elle avait voulu et qui virait au désastre
Elle rentre dans la pizzeria acceuillie par un bruit de coups de marteau et de derriere le comptoir surgit une tête qui lui confirme que c’est fermé,
ai-je une femme autoritaire ? capable de convaincre ? d’user de persuasion ou de charme ?
il n’empêche qu’elle vint me chercher triomphante en m’expliquant que le monsieur acceptait de nous servir
Nous voilà ,installés dans ce restaurant pas éclairé de peur que d’autres clients ne poussent la porte, comme des naufragés qui finissent par être heureux de leur sort
Immédiatement elle m’indiqua son intention de demander au fameux tony s’il ne connaissait pas une maison a vendre
,je l’implorai d’arrêter les degats,nous allions reprendre l’avion et rentrer a janvry ,autant chercher a canaliser le vent
A l’instant où le fameux tony déposait deux pizzas fumantes,elle lui demanda si il ne connaissait pas une maison a vendre ….mais si bien sur,il avait un pote qui avait une maison a vendre
mais bien sur il allait lui téléphoner,pour moi le cauchemar recommencait
Il revint ,son ami n’était pas disponible…je poussais un soupir de soulagement…mais ses parents arrivaient et nous accompagneraient pour nous la faire visiter ….
A l’heure dite deux personnes agées arrivérent ,nous saluames le serviable tony et commencames a suivre nos guides,chacun dans sa voiture
tout d’abord la nationale 7,puis une tangente qui longeait des vignes ,arrivés dans un village dominé par une tour sarrazine , un pont enjambant unerivière asséchée (elle ne le sera pas toujours )une cote ,une interminable cote ,où nous finissions par nous demander où ces deux là nous entrainaient,nous avions la sensation qu'ils roulaient vite, comme si ils voulaient nous contraindre a nous concentrer sur la route plutot qu'a la destination,une sorte de course vers l'inconnu
puis un chemin étroit qui déboucha sur une piste improbable et la voiture devant qui continue a rouler,dans la poussière et les chaos ,des zigs zags pour éviter les trous trop marqués et l’idée que m’on nous entraine dans un traquenard, que là haut on nous attend pour nous dépouiller
,,la piste se prolonge par une cote raide comme la justice ,
on débouche en pleine nature sur le haut d’une colline , c’est là ,3 hectares ,une maison grise dans les pins, pour la première fois de cette abominable journée tous mes sens se sont aiguisés
stop ou encore ?