la publication un peu rapide m'a fait oublier quelques lignes du dernier chapitre ,merci pour vos encouragements par mail,facebook ,en commentaires ou en message privé ,je ne sais pas si cette série en est la responsable mais la fréquenttion du blog n'a pas faibli comme habituellemnt en cette période
quant a jean, chacun se souvient que jacques Chirac fut élu ,que jean fut ministre et que le monsieur qui m’avait proposé la petite combine du courrier opportun en conçut un dépit certain
tant que jean conserva sa maison, nous le voyons ,l’été, arriver a la maison ,une affection partagée et le premier a avoir connu mon « ile »
quand les travaux de la maison commencérent,chaque semaine nous prenions l’avion,pour venir passer deux heures sur le chantier et repartir cela dura 4 mois,je l’appelai « la maison où j’aimerai m’asseoir »
serge et son équipe travaillait vite et comprenait ce que je voulais,quand bien même ils n’avaient jamais fait des « trucs » pareilles,
par deux fois il fallut faire un aller et retour avec un camion pour amener des matériaux particuliers : des portes en chêne que je stockais depuis des années et que j’avais fait faire en Espagne dans du bois de tonneau, des bâtis d’entrée ramenés d’inde par mon ami thierry,des colonnes en pierre achetées dans une vente aux enchères a rambouillet,des grilles commandées a marrakech...
cette gouttière en pierre d’un temple indien qui alimenterait la piscine, une sorte de puzzle mondial qui aboutissait en haut de la colline
Chaque voyage était porteur d’espoir d’un avancement, d’une concrétisation d’un univers qui existait déjà dans ma tête,
c’est toujours dans l’avion du retour d’une de ces voyages que je dessinais la piscine aux formes particulières sur mon cahier a carreaux,
l’idée était de passer là, notre premier été, une poignée de mois pour que la chrysalide devienne papillon
Contrairement a des idées reçues nos moyens sont limités et bien des choses ont été faites avec des « bouts de ficelle » de la récup, du carrelage d’occase, bien des achats a carrefour ou dans les dépôts vente ,
pour la première fois il fallait reconstituer une maison ,depuis le tire-bouchon, au balai et la serpillière, période très stimulante où il fallait tout inventer et réinventer
A paques, au milieu du chantier, nous avons passé là quelques jours, c’est a ce moment que jean et Elisabeth sont venus passés un moment, c’est un ami qui est venu, ce jour-là , mais sur mon ile bien des « têtes couronnées » de la politique sont venues en couple ,en famille, passer une journée ,une nuit ,des vacances,
j’aurais beaucoup d’inélégance a en publier les photos, je ne le ferai donc pas,en voilà une bien floutée de ces moments chaleureux où l'on est convaincu que la fraternité existe et si certains ont oublié l’amitié d’autres la conservent comme un bien précieux
la magie du lieu a voulu que pendant ces instants on puisse parler d’autre chose, croire en d’autres rapports, quand bien même une fois la cote descendue,pour certains , la brutalité de la vie politique a repris ses droits,
cette course éffrénée a permis que le 15 juillet tout soit prêt et cette photo du 1° juin témoigne que ce n'était pas écrit
ce qui a compté c'est ,cet été ,là la sérénité du chat
stop ou encore ?