quelques billets si vous les souhaitez avant de clore ce feuilleton d'été ,les lieux ne valent que par les gens qui les peuplent et les ames qui les fréquentent
au lendemain de la fameuse tempête nous avons donc pris l'avion avec les enfants pour aller "signer" ;
le seul vrai souvenir que j'en garde fut le notaire qui annonca que le prêt que nous avions contracté s'acheverait en ..2015 ! cela nous paraissait une éternité,a se demander si nous serions toujours vivants !
quand il fallut reprendre l'avion ,les éléments se déchainerent a nouveau et l'on se souvient qu'il eut une deuxiéme tempête ce mois de decembre là,
bloqués a l'aéroport la compagnie aérienne nous procura un chambre,cette tempête me semblait bien plus dangereuse que les mygales guatemaltéques !
C’était une époque où nous nous fréquentions beaucoup avec jean de boishue et Elisabeth son épouse, une garçon d’une culture rare, d’un commerce délicieux, élégant et courtois,maire de bretigny sur orge ,député , vice-président du conseil général ,ministre éphémère, ultra proche de philippe seguin,et de francois fillon,
jean m’ a confié la tâche, que je crois avoir mené à bien, techniquement et financièrement, de réaliser les archives départementales de chamarande
cela n’a rien a voir avec cette histoire , mais un jour ,il m’invite a boire un café a evry dans un bistrot pas loin du conseil général ,il me dit « je vais soutenir jacques chirac pour la présidentielle » …
cela me laissa dubitatif ,c’était une époque où la presse, les sondages, l’opinion publique voyaient balladur se faire élire dès le premier tour
je tentais de le dissuader de se lancer dans une aventure suicidaire, chirac qui n’a jamais été ma tasse de thé, naviguait aux alentours de 8 % d’intentions de votes et je voyais dans sa fougue ce coté russe ,moujik fonçant sabre au clair se faire massacrer par fidélité,
encore que l’engagement total de jean de boishue ait été aux cotés de Philippe Seguin il m’expliqua avec passion et talent pourquoi jacques chirac allait gagner ,sincérement je ne pouvais y croire,
quelques jours avant, un élu départemental très puissant m’avait demandé, lui aussi, de signer une lettre de soutien a chirac qu’il m’assurait qu’il garderait dans son coffre et qu’il ne sortirait qu’en cas de victoire….la politique qui me fait vomir
pour en revenir a nos aventures azuréennes, a mon retour,je racontais a jean notre achat ,il sursauta et éclata de rire, il avait une maison a quelques kilomètres a entrecasteaux
il possédait là, une maison de pierres où ils nous accueillirent avec Elisabeth qui me laissera un souvenir impérissable, en effet, dans le salon, salle principale de la maison ,il y avait une ouverture ronde immense, fermée par un vitrail extrêmement sobre
jean m’expliqua que c’était l’ancienne maison du gardien du Thoronet dans les années….et que le vitrail provenait de là …quand jean du vendre sa maison au décès d’elisabeth,cette femme formidable, j’essayais timidement de lui racheter le vitrail mais il allait désormais avec la maison
le thoronet voilà encore une des belles surprises de notre maison ,ce monastère magique est situé a proximité et il ne se passe pas un été sans que j’éprouve un vrai plaisir et au-delà, a faire découvrir ce chef d’oeuvre aux gens qui nous visitent
impossible de clore ce chapitre sur jean de boishue,sans avoir une pensée pour lui et pour ce bon livre qu'il avait écrit et qui lui valut tant d'ennuis, "banlieue mon amour" il y a quelques temps j'écrivais un billet sur la sincérité et je pensais a jean
jean est un gaulliste social ,un amoureux éperdu de la tolérance et de toutes les formes de culture,il a écrit son livre a fleur de coeur, mais toute prase,toute expression peut être détournée de sa sincérité première
quand bedos dit "sale juif !' toue la salle rigole ,quand on vomit le racisme ,on ne peut pas imaginer d'être taxé de racisme c'est ce qui est arrivé a jean ,dans une manipulation médiatique parfaitement décrite dans la "face cachée du monde" soutenue par quelques médiocres locaux qui rêvaien de détruire son image
on peut rire de tout mais avce n'importe qui disait desproges,on aledroit d'être au premier degré qu'avec ses amis proches
souvenir de ce mois d'avril 2000 sur la terrasse de notre masion en travaux avec jean et élisabeth,premiers visiteurs
mais il y a eu bien des gens a fréquenter ces lieux en quinze ans ...surtout il y a ceux que cela m'a permis de rencontrer
STOP OU ENCORE ,