nous arrivons doucement a la fin des vacances et a la fin de cette petite chronique,je crois que la vie n'est que le regard que l'on porte sur elle,c'est ainsi que, pour un même fait ,un même détail ,certains le tiendront pour insignifiant et d'autres chercheront a en tirer la substantifique moelle.
il me faudrait des pages pour vous raconter cette fourmillère géante du guatémala, sans doute mon absence de concision ou mon désir de vous entrainer dans un monde plus onirique
comme chacun de nous ,j'ai eu mes périodes ,je suis sur que ceux qui haissent ne peuvent conjuguer le verbe aimer,ils sont entièrement du coté noir dans la vie ,quelques commentaires sur ce blog témoignent de cet état bien triste
je crois aussi que c'est ce qu'encourt toute personne qui communique ,de provoquer de grandes affections et comme un effet miroir de devenir l'abces de fixation de déséquilibrés ,les vedettes sont accompagnées de garde du corps non pas vraiment pour les protéger de leurs fans mais bien de ces gens qui chaque jour se convainquent un peu plus qu'il faut les éliminer
heureusement j'espère ne pas en être là !
pour en revenir a ce petit feuilleton ces quelques billets ne sont que les prémices,la mise en situation des belles rencontres,des instants quasi sacrés d'intimité et de partages qu'elle nous procure,ces instants où le temps finit moins par compter
Si le rendez vous était pris chez le notaire a dix heures du matin ,nous voulions battre le fer tant qu’il était chaud ,gérard avait un ami maçon,le courant passait bien avec nous ,nous ne connaissions personne…c'est pourquoi avant d'aller chez le notaire ,nous retournames a la maison pour rencontrer serge ,un macon ,entrepreneur ,avec un vrai accent du midi et un physique bien malgache
nous sommes donc remontés sur la colinne,je lui ai expliqué mètres par métres ce que je voulais ,au bout de 5 minutes ,il me demande si je suis architecte ,je lui réponds que non et que je n'en veux pas,il confirme "j'aime pas ca" ,vous me faites un crobar et je vous fais un devis....
avec la "réputation" du sud ,j'étais bien curieux et plutot inquiet mais cela c'est une autre aventure
nous avons filé chez le notaire,devant le porte de l'office notarial ,je me suis arrêté ,et j'ai dit a esther "on signe a une condition : on continuera de voyager "
cet engagement a été respecté,l'année suivante nous faisions un voyage incroyable sur le nil avec les copains et cela aussi c'est une autre histoire
le notaire de lorgues fit son travail avec un vague renseignement d’urbanisme pour la maison ,cela m’étonna mais c’est semble t il l’usage ici
nous reprîmes l’avion pour l’ile de France, moi chargé des mesures de toutes la maison et commencant pendant le vol a dessiner a l’aide d’une feuille a petits carreaux ce que j’avais dans la tête
Nous nous préparions a revenir signer la vente définitive le 26 décembre 1999…..
je n’en ai plus la mémoire mais tout allait très vite ,et mes « plans » magnifiques furent expédiés a serge par fax,les ouvertures,les yeux de bœuf ,cela devait se faire en deux tranches ,la première dans le bâtiment existant, le temps d’obtenir le permis de construire pour l’extension prévue Les jours passèrent, j’avais hâte de recevoir les devis pour savoir si j’étais considéré comme un pigeon dodu ou non. J’eus rapidement le résultat et je fus surpris car tout y était raisonnable, une véritable surprise, j’ai l’habitude des devis de construction, ce qui me fit conclure l’affaire et fixer le début des travaux a début janvier, quelques jours après la signature
la maison grise allait prendre des couleurs et s'ouvrir a la lumlère
Je ne garde pas la mémoire de ces mois qui nous séparèrent de la signature, juste le projet de mes enfants d’aller passer le nouvel an dans la « nouvelle » maison en profitant de billets de tgv a 10 euros ,expédition qu’ils montèrent avec leurs copains et dont je ne murissais pas d’inquiétude puisque tout allait être rasé
a contrario je me souviens de ce noel 1999, surtout du lendemain ,la veille de notre envol pour le sud et la signature, la France fut secouée par une tempête de belle manière, dans un paysage partout dévasté, nous primes l’avion avec les enfants quelques heures après que les liaisons aériennes furent rétablies et nous avons atterri a Nice pour signer l' acte conclusif de cette nouvelle aventure
une habitude ,en effet ,j'ai pris un des premiers avions qui reliaiet la france aux états unis après le 11 septembre et là ce n'était plus le stress de tout un peuple ,c'étaient les élements qui ne s'étaient pas encore calmés
stop ou encore ?