la démocratie ce cadeau que nous firent les grecs est aussi janusienne ,ellea son coté sombre la démagogie,a voir ceux qui se réjouissent du vote grec ce matin ,chacun comprendra qu'il faut s'interroger
madame lepen ,monsieur melenchon ou mon ami nicolas dupont aignan sautillent de joie devant le "non" des grecs
c'est le signal le plus fort devant cet inextricable merdier ,et s'ils se réjouissent du chaos que cela va provoquer et de rien d'autre,nous devons légitimement nous en inquiéter
Ces trois acteurs de notre vie politique ne tirent leur essence que la peur des peuples ,l'instabilité est leur terreau,aussi a les voir si réjouis ce matin,si je devais avoir le moindre doute,il s'envole totalement
voilà une victoire a la pyrrhus acquise plutot facilement : quel peuple (sauf les anglais durant la guerre) aurait il voté autre chose que non a la question : voulez vous plus d'austérité et moins d'argent encore ?
si le vote oui l'avait emporté ,j'aurais été sidéré et a tout avouer éperdu d'admiration,et je salue ceux qui ont voté oui ,car il témoigne d'un attachement a l'europe ,une conscience des réalités qui ont été emportés par le désir morbide du trou noir,
comme ce prisonnier que l'on torture et qui finit par dénoncer ses camarades ,sauf que pour la circonstance ,on veut faire passer l'europe pour le bourreau ,alors que le seul bourreau de la grèce c'est son propre fonctionnement,
sa "culture " de la fraude fiscale ou de la defiscalisation,il n'y a que jean luc melenchon pour défendre l'idée que la dette colossale des grecs ,ce ne sont pas les grecs qui l'ont généré
on comprend pourquoi le premier ministre grec dit qu'il ne veut pas quitter l'europe car on est en droit de vouloir le beurre et l'argent du beurre
on a voulu nous faire croire que c'était le combat de david contre goliath ,mais c'est juste le mauvais élève,l'enfant prodigue qui voudrait bien revenir, mais qui voudrait que l'on oublie qu'il a dilapidé des milliards
je ne supporte pas le coté "politiquement correct" qui conduit forcément a regarder l'europe comme une machine a broyer et ceux qui promeuvent le plus cette idée sont les extrêmes,
j'observe que les pays souvent sévères a l'égard de l'attitude la grèce, outre l'allemagne, sont les pays du sud ,comme le portugal ou l'espagne qui ,après avoir souffert,se relèvent et ils savent qu'ils le doivent a la solidarité européenne
ils étaient 5000 sur la place d'athénes a dire leur joie ,hier soir,une femme exultant et expliquant qu'ils n'étaient plus des esclaves de l'europe ...tout d'abord 5000 ,c'est fort peu ,mais je n'ai pas pu m'empêcher a faire ce rapprochement avec un autre moment de liesse populaire
cette foule en liesse qui vient saluer ce héros qui l'a sauvé de la guerre et des des privations,ce sont des francais au bourget venus porter en triomphe daladier qui vient de signer les accords de munich
ce devait être joyeux de se dire qu'il n'y aurait pas la guerre et la disette,ce devait être bon d'y croire au moins un jour,une semaine,un mois
si nos partis extrêmes se réjouissent du vote grec ,la russie,amie de madame lepen et la chine amie de monsieur melenchon se frottent les mains aussi,et là encore pour moi ,c'est un indicateur
cette géopolitique nous prend en otage et c'est surement les yeux de chimène de ces surperpuissances qui doivent pousser les européens a ne pas avoir la rigueur qu'ils avaient promise
je voudrai au contraire que pour tous les eurosceptiques, la démonstration soit faite que quitter l'europe n'est pas cette panacée que les démagogues nous ressacent ,j'aimerai que nos francais réalisent le bonheur d'être européen et que cette tentation destrutrice se concrétise en grèce ,histoire de regler leur sort aux extrêmes et leurs discours mensongers
le parti syriza a fait des promesses qu'il savait ne pas tenir sauf a vouloir faire payer a chaque européen pour des choix que seuls les grecs maitrisent,et nous sommes en droit de nous interroger sur au nom de quoi le paysan estonien,l'ouvrier espagnol,le plombier polonais devrait mettre la main au portefeuille pour un grec qui veut bien de cet argent mais n'accepte pas les régles communes
alors ils ont afit un choix ,je me sens trèsdur mais je reprendai l'expression de Melenchon je dirai qu'ils s'en aillent !
je vous predis de grands troubles quoiqu'il arrive,et il y a toujours des généraux en grèce qui ont la nostalgie d'une certaine époque
en tout cas quel message ,nus enverrions s'il suffisait de dre non pour ne pas avoir a payer ce que l'on doit ?
pyrrhus a gagné une victoire mais voyait ses moyens baisser chaque jour au point qu'il comprit que sa vitcoire signait la perte de la grèce