voici la suite parue malencontreusement ,
il y a eu peu d'encouragements sur le n°3~~aussi le N°4 pourrait être le dernier,la loi de l'audimat !
Dans la nuit moite guatémaltèque, je remémorais mes souvenirs de ce sud de la France,
cette année de mes 18 ans où j’avais travaillé a saint tropez dans une boutique qui vendait des tee shirts importés de turquie dans le quartier de la ponche , de ces petites rues parcourues par la terre entière, de cette vision de Brigitte bardot en moto, sublime, de ces gens qui dévisagent sans cesse en espérant reconnaitre une star
me voilà condamné a passer d’une voute céleste totalement magique a de simples stars éphémères,
le souvenir aussi de vacances en famille dans un hôtel du lavandou « les roches fleuries »
où liz taylor et richard burton s’enivraient des le matin de pimm’s, boisson qui ,elle aussi, est passée de mode,
Cléopâtre ravagée et césar déchu,
en fait ,voilà les seules images qu’il me restait de cette cote d’azur si ce n’est quelques week end de rêves a l’hôtel de paris a monaco,qui m’avaient laissé pantois devant un défilé de vieux russes blancs venant fêter chez ducasse le nouvel an de la sainte mère Russie
bien piètre perspective comparée à ces fulgurances qui s’appellent Amazonie, canaux de Patagonie, temple de shewadong, le Mékong ,Angkor, samarcande ou le désert de wadi rum
La pirogue qui nous ramena vers la civilisation fut pour moi comme la sensation d’un voyage sans retour, un adieu à l’aventure ,
ce jour là nous croisames un groupe qui avait descendu en pirogue le rio pasion depuis le Mexique ,une expédition magnifique dans des conditions redoutables car camper de nuit dans la jungle transforme la moindre cabane en torchis en hotel 5 étoiles et surtout ,pour le coup, la sécurité de chacun devient une notion beaucoup plus précaire,
Une des femmes du groupe avait mordu par un chien et en était ,je crois a sa huitième piqure contre la rage, notoirement douloureux,
quand bien même j’expliquai a ma famille que je ne les aurai pas entrainé dans une telle aventure, le mot Provence devint une sorte de shangrila évoqué trop souvent a mon gout
Et même les quelques jours paradisiaques sur « notre » plage dans les caraïbes et dans "notre" bungalow près duquel venaient pondre les tortues ne firent pas oublier la nuit au bord de la lagune petex batun,les serpents qu’il ne faut pas déranger ni couper la tête ,les mygales qui sont chez elles
j’avais dépassé une limite dans leur capacité a jouer les indiana jones
stop ou encore ?