samedi ,nous avons filé avec les "filles" a évreux témoigner de notre solidarité et de bien plus aux résistants normands contre la réforme des rythmes scolaires
sur l'autoroute ,succés garanti pour les filles qui se font photographier a coup de smartphones ,notre panneau profite de cette communication joyeuse
un vrai plaisir de retrouver antoine ,aurelie,etc...une partie de la dream team parisienne,des gens bien que ce combat m'a donné le bonheur de rencontrer
vous dire ma consternation de découvrir ,la veille, que la ministre de l'ecologie renonce "sine dié" a la mise en place de l'ecotaxe :
consternation sur le message que cela signifie, : voilà une decision quasi unanime de l'assemblée nationale,un vote de la représentation républicaine,qui est suspendu ,oublié ,par simple décision d'un ministre,parce que des gens ont brulé ,détruit ,brisé des équpements publics et que l'on craint qu'ils ne recommencent
ainsi pour la reforme des rythmes scolaires on impose, de force, aux communes ,aux parents d'eleves ,aux enseignants une decision pour laquelle la représentation nationale n'a pas été consultée ,mais ceux qui s'y opposent n'utilisent aucun acte délinquant pour protester,ils sont donc poursuivis devant lesntribunaux ,les parents sont menacés et le ministre passe en force
quel message !
il faut bruler des centres des impots,des prefectures ,des portiques et le vote démocratique de l'assemblée nationale est jeté aux orties ,
mais toute constestation respectueuse des régles est méprisée,considérée sans valeur,dans les deux cas ,c'est un ministre qui décide sans l'avis ou contre l'avis de l'assemblée nationale democratiquement élue alors que lui ,ministre n'a été que nommé,
étrange démocratie de la violence et premice de la tyrannie
ce que j'annoncais ,il y a des mois ,est entrain de se réaliser ,les maires se retrouvent en première ligne d'une réforme qu'ils ne souhaitaient pas ,
les recteurs d'académie sont confortablement installés dans leur bureau a planifier les futures matinées de concertation,tandis que les élus locaux se débattent avec le cauchemar de la mise en place du periscolaire
,la fcpe se régale a les faire rotir sur le grill et se prépare sous d'autres étiquettes politiciennes a défiler demain contre les augmentations d'impots que cela va provoquer
ce periscolaire qui n'était pas obligatoire nous chantait sur tous les tons benoit hamon mais pour lequel la commune de marseille vient d'être condamnée pour ne pas les avoir mis en place
le déluge d'incidents et de problémes constatés sur l'ensemble du territore francais retombent sur la tete des élus
des élus qui découvrent qu'après que l'état vienne de les engager dans des dépenses folles,celui-ci lui annonce des baisses de dotations drastiques en se frottant les mains des augmentations d'impots locaux que cela va provoquer
pourquoi voulez vous que le gouvernement ne se réjouisse pas du mécontentement que vont provoquer ces hausses vis a vis d'élus qui ne sont pas de sa famille politique ?
tous nous espoirs reposent donc sur notre recours au conseil d'état ,visiblement nous n'avons pas cassé ,brulé des peages ,ou mis le feu aux académies pour être entendus ,,des républicains mous en quelque sorte
un jour nous saurons pourquoi une reforme qui a éliminé deux ministres en quelques mois resiste a ce point et si elle n'est pas la première peirre d'une territorialisation massive de l'école,la chronique annoncée de l'ecole matrenelle aux communes et des ecoles primaires aux communautés d'agglomération
nous étions les premiers ,nous serons les derniers,mais il faut bien des sentinelles ,des vigies en haut des phares quand la tempête se léve
a tous ceux qui désespèrent,qui ont la tentation de baisser les bras,qui ont le gout amer de la solitude,résistez ! c'est précisement a cet instant que nous pouvons mesurer notre détermination,notre force de carcatère,c'est a cet instant que nos adversaires s'ils sont parvenus a nous briser ,c'est a cet instant où nous nous mesurons a nous mêmes et que nous pouvons découvrir combien la limite de nos forces c'est nous qui nous la fixons
personnellement c'est quand le tribunal donnera son avis ,c'est quand la justice aura tranché que je saurai si j'avais tort ou raison de ne rien lacher mais ce n'est moi qui serait mon propre bourreau