en réunion avec de nombreux élus de l'essonne,nous avons constaté que de nombreux pârents d'élèves n'avaient pas conscience de la situation dans laquelle nous allons nous trouver en septembre si cette réforme était maintenue,
sur le seul territoire de la communauté de communes ce sont 3 enfants sur 5 qui ne pourront pas être acceuillis dans le centre de losiirs le mercredi ,et ce seraient plus 130 000 euros de dépenses supplementaires qu'il faudra trouver sur l'impot pour le seul acceuil du mercredi sans pouvoir satisfaire tout le monde
quand nous expliquerons a des parents qui travaillent qu'il n'y a pas de solution pour leur enfant le mercredi a partir de midi,hamon se tordra de rire
ce sont des dizaines d'associations sportives,de conservatoires ,de clubs en tout genre qu devraient licencier du fait qu'ils n'auront pas d'adherents le mercredi matin et qu'un bon nombre faute de pouvoir aller a leurs activités ne frequenteront plus les assocaitions le mercredi apres midi ,
quand on sait le delai pour avoir un rendez vous chez un medecin ,chez un orthophoniste ,le mercredi pour son enfant ,on s'interroge serieusement sur ce qui se passera a la rentrée
pour bon nombre d'élus mais aussi de parents d'éleves qui ont conscience de la situation et des conséquences ,l'indifférence de certains surprend comme s'ils pensaietnt que l'état providence y pourvoiera
cela presage d'une situiation diffcile et conflictuelle entre parents ,tombant du lit et communes dans la réelle incapacité de répondre a la situation dans laquelle nous plonge l'education nationale
c'est dans cet esprit que réunis a janvry bon nombre d'élus ont souhaité que nous rédigions une lettre ouverte aux parents afin qu'ils prennent conscience que leur vie va changer et comme a lyon,cette réforme devrait faire appel a leurs portefeuilles soit directement soit par l'impot ,
qu'elle allait les contraindre a reviser leurs horaires et leur propre emploi du temps ,
peute etre a cet instant mesuront ils que tout ceci se fait sans interet pour l'enfant ?
peut etre alors nous sentirons nous un peu moins seuls ?
Aux parents d’élèves de nos villes et villages
Madame, Monsieur,
Nous souhaitons exprimer nos plus vives inquiétudes s’agissant de la réforme des rythmes scolaires.
Inquiétudes portant sur la sécurité des enfants
- Comment assurer la sécurité des enfants face au problème de recrutement des animateurs en nombre notoirement insuffisant ?
- Comment garantir le professionnalisme et la moralité de recrutements effectués dans la précipitation ?
- Comment offrir une réelle implication au regard des rotations constantes du personnel déjà constatées dans les communes engagées dans cette réforme ?
Inquiétudes portant sur le bien être de l’enfant
- Comment accepter la fatigue des enfants qui prendront 5 jours de suite dans la semaine le chemin de l’école pour une diminution de quelques minutes de cours par jour ?
- Si la réforme est réellement conduite « dans l’intérêt de l’enfant », pourquoi ne pas réduire les effectifs dans nos classes, pour le même coût, afin d’assurer à chaque enfant la maîtrise des savoirs fondamentaux (lire, écrire et compter) ?
Inquiétudes portant sur l’Ecole de la République
- Pourquoi accepter une école de la République à double vitesse en fonction de la taille et des moyens de la commune ?
- Pourquoi créer un appel d’air inédit en direction des écoles privées fragilisant les écoles publiques des villages ?
- Comment accepter une réforme qui dégrade les conditions d’accueil des enfants handicapés ?
Inquiétudes portant sur le pouvoir d’achat des parents
- Comment faire croire aux parents qu’ils ne paieront pas la note par les impôts ou la tarification des activités périscolaires alors que la dépense s’élèvera nécessairement à plus d’un milliard pour le pays (transport, cantine, activités, …) ?
- Comment faire croire que les communes pourront offrir des activités gratuites alors que les dotations sont réduites de 1,5 milliard cette année et de 11 milliards pour les années à venir ?
L’ensemble des maires souhaitent alerter les parents sur cette situation qui va poser d’énormes problèmes a la rentrée, et qu’il est essentiel que chacun en prenne conscience afin qu’au mois de septembre nul ne soit surpris
l’état impose une réforme qui va bouleverser toutes les organisations familiales et communales et contraindre des familles a rechercher des modes de garde qui n’existent pas a l’heure actuelle et qui sont ,bien entendu, impossibles a mettre en place pour la rentrée aussi bien techniquement que financièrement
Nous demandons le retrait de cette réforme.
Nous engagerons la responsabilité de l’Etat et de ses représentants locaux
pour tous les problèmes de sécurité constatés.
Nous nous opposons à ce nouvel impôt !
Bien fidèlement