j'avais promis de faire un courrier devant le caractére surréaliste de mon echange avec la gardienne des jardins du luxembourg et son rzefus de laisser entrer mes "filles" dnas les jardins sur injonction de "ses" autorités
voilà le courrier que je viens d'adresser au president du sénat ,un de ces instants de bonheur que la fonction de maire m'autorise
26 mars 2014
Monsieur Jean-Pierre BEL
Président du Sénat
Hôtel de la Présidence
17, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Monsieur le Président du Sénat,
Il semble que les jardins du Luxembourg appartiennent au Sénat et soient donc sous votre autorité.
Je me permets de vous interpeller sur ce qui me semble un abus de pouvoir et d’autorité dont j’ai fait l’objet le 15 mars 2014.
En effet, ce jour à 14 heures 30, je me suis présenté à la grille des jardins, j’avais en main un dromadaire, ce qui j’avoue est assez rare à Paris, et la gardienne du parc a fermé brutalement les grilles pour m’empêcher de pénétrer dans les jardins m’indiquant que ceux-ci étaient interdits aux dromadaires (sic).
Vous conviendrez avec moi du caractère comique de la situation, la réglementation est souvent précise mains nous admettrons qu’il est rare que le législateur ait prévu certains cas de figure comme la déambulation prohibée de camélidés dans les jardins de Madame de Médicis.
Il n’empêche que les grilles ont été fermées une demi heure durant, empêchant par la même les touristes et les visiteurs d’entrer et de sortir, tout du moins du côté du boulevard Saint Michel.
Les chiens en laisse ou les poneys sont autorisés, il y a cette fameuse « allée des ânes » sans rapport avec d’éventuels rédacteurs d’un règlement léonin, et puis il y a ce principe constitutionnel de libre circulation.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m’indiquer quelle autorité a pu donner un ordre, non prévu par les textes et pour un motif mal défini, car un dromadaire ne trouble pas plus l’ordre public qu’un caniche ou un double poney.
Ne souhaitant subir à nouveau une telle humiliation, je vous remercie de la suite que vous saurez donner à cette atteinte aux libertés, des excuses qu’on voudra bien me fournir et qu’à mon prochain passage, je puisse en toute quiétude bénéficier de ce joyau de la République.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président du Sénat, en l’expression de ma plus haute considération.
Christian SCHOETTL
Maire de Janvry,
Chevalier de la Légion d’Honneur et
Des Arts et Lettres.